Page 24 - bulletin15
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Situé en haut de la rue de la République, au carrefour des routes menant vers Vittel,
Contrexéville et Monthureux-Sur-Saône, donc bien en vue, ce monument est pourtant
mal connu. Implanté sur la place Masaryk, il n’a cependant rien à voir avec ce dernier ni
même avec l’histoire tchécoslovaque, mais sa position est essentielle car il pointe de
l’index de la main gauche le front de l’Est.
Il commémore en effet la courte mais désastreuse guerre entamée contre la Prusse en
juillet 1870 et qui s’est achevée par l’Armistice du 29 janvier 1871. Bien qu’assez
méconnue, cette guerre est un conflit qui a joué un rôle important dans l’Histoire de la
France puisqu’elle est souvent citée comme étant en partie à l’origine des tensions qui
ont provoqué la guerre de 1914-1918. Si le gros des combats s’est surtout situé vers
Rambervillers et Nompatelize, une bataille a eu lieu à Lamarche le 11 décembre 1870.
Lamarche qui peut s’enorgueillir de la bravoure de Marie-Antoinette LIX, lieutenant de
31 ans, qui y fut receveuse des postes de 1869 à 1876.
Les conséquences de ces 6 mois d’affrontements seront considérables, avec notamment
l’annexion de l’Alsace et de la Moselle.
Alors que quasiment chaque village vosgien dispose d’un monument aux morts évoquant les grandes guerres mondiales,
seule une quarantaine de communes de notre département a érigé un lieu de mémoire spécifique à cette guerre. À
Darney, il regroupe de fait les 58 victimes militaires, issues de 15 communes du canton de l’époque, tombées au Champ
d’Honneur lors de ce conflit.
Le monument de granit rehaussé d’une sculpture métallique a été inauguré le 14 avril 1912, en présence de Emile
CLAUDE, maire de Darney. D’abord entouré d’une grille en fer forgé et flanqué de lampadaires, servant de rond-point
au milieu de la chaussée, il a changé plusieurs fois d’emplacement. Même si sa position actuelle ne lui confère à priori
aucun caractère solennel, et qu’il ne fait jamais l’objet d’une quelconque cérémonie officielle, il n’en demeure pas moins
un monument aux morts qui comme tel mérite le plus grand respect.
En espérant que ces quelques lignes auront permis aux darnéens de le regarder désormais d’un autre œil.
Au revoir P’tit chef
C’est avec une profonde tristesse que nous avons dit au revoir en ce début d’année à Claude DUFOUR, notre
ancien chef du Centre de Secours. Agé de 73 ans, maire de Bonvillet de 2004 à 2020, il avait été sapeur-pompier
volontaire durant 36 ans.
Après avoir été le fidèle adjoint du chef RIQUEUR, il avait pris le commandement de notre Centre de Secours en
tant que lieutenant de 1994 à 2003.
Surnommé affectueusement le “petit chef”, notre capitaine honoraire aura ensuite été l’un des acteurs
engagés de la collaboration entre Darney et Bonvillet pour l’aménagement du rond-point de la route
d’Epinal.
Nous saluons sa mémoire et n’oublierons jamais son engagement sans faille au service de la population.
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Contrexéville et Monthureux-Sur-Saône, donc bien en vue, ce monument est pourtant
mal connu. Implanté sur la place Masaryk, il n’a cependant rien à voir avec ce dernier ni
même avec l’histoire tchécoslovaque, mais sa position est essentielle car il pointe de
l’index de la main gauche le front de l’Est.
Il commémore en effet la courte mais désastreuse guerre entamée contre la Prusse en
juillet 1870 et qui s’est achevée par l’Armistice du 29 janvier 1871. Bien qu’assez
méconnue, cette guerre est un conflit qui a joué un rôle important dans l’Histoire de la
France puisqu’elle est souvent citée comme étant en partie à l’origine des tensions qui
ont provoqué la guerre de 1914-1918. Si le gros des combats s’est surtout situé vers
Rambervillers et Nompatelize, une bataille a eu lieu à Lamarche le 11 décembre 1870.
Lamarche qui peut s’enorgueillir de la bravoure de Marie-Antoinette LIX, lieutenant de
31 ans, qui y fut receveuse des postes de 1869 à 1876.
Les conséquences de ces 6 mois d’affrontements seront considérables, avec notamment
l’annexion de l’Alsace et de la Moselle.
Alors que quasiment chaque village vosgien dispose d’un monument aux morts évoquant les grandes guerres mondiales,
seule une quarantaine de communes de notre département a érigé un lieu de mémoire spécifique à cette guerre. À
Darney, il regroupe de fait les 58 victimes militaires, issues de 15 communes du canton de l’époque, tombées au Champ
d’Honneur lors de ce conflit.
Le monument de granit rehaussé d’une sculpture métallique a été inauguré le 14 avril 1912, en présence de Emile
CLAUDE, maire de Darney. D’abord entouré d’une grille en fer forgé et flanqué de lampadaires, servant de rond-point
au milieu de la chaussée, il a changé plusieurs fois d’emplacement. Même si sa position actuelle ne lui confère à priori
aucun caractère solennel, et qu’il ne fait jamais l’objet d’une quelconque cérémonie officielle, il n’en demeure pas moins
un monument aux morts qui comme tel mérite le plus grand respect.
En espérant que ces quelques lignes auront permis aux darnéens de le regarder désormais d’un autre œil.
Au revoir P’tit chef
C’est avec une profonde tristesse que nous avons dit au revoir en ce début d’année à Claude DUFOUR, notre
ancien chef du Centre de Secours. Agé de 73 ans, maire de Bonvillet de 2004 à 2020, il avait été sapeur-pompier
volontaire durant 36 ans.
Après avoir été le fidèle adjoint du chef RIQUEUR, il avait pris le commandement de notre Centre de Secours en
tant que lieutenant de 1994 à 2003.
Surnommé affectueusement le “petit chef”, notre capitaine honoraire aura ensuite été l’un des acteurs
engagés de la collaboration entre Darney et Bonvillet pour l’aménagement du rond-point de la route
d’Epinal.
Nous saluons sa mémoire et n’oublierons jamais son engagement sans faille au service de la population.
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